Sur le bassin de Lacq, 28 pompiers employés par la Sobegi assurent une présence 24 heures sur 24. Ces hommes et femmes formés aux risques industriels s’entraînent quotidiennement. « Sud Ouest » a pu suivre l’une de leur simulation de crise.
Une sirène résonne. Quelques secondes suffisent aux pompiers pour s’équiper. Au pas de course, les soldats du feu embarquent dans leurs véhicules. Direction l’unité de traitement gazier de la Sobegi, où une fuite de gaz est détectée. L’accident reste localisé. Plus grave, un opérateur est au sol. L’exercice tutoie des conditions proches du réel. La partition est connue sur le bout des doigts, aucun accroc n’est permis. Trois minutes après l’alerte, les premiers gyrophares apparaissent. Le matériel est débarqué. Trois personnels partent faire un premier repérage des lieux.
Une fois l’évaluation des lieux réalisée, le premier objectif est de porter assistance à la victime (un mannequin en plastique durant la simulation). L’homme a la cheville foulée et se retrouve immobilisé sur une plateforme. Il a juste eu le temps de mettre son masque qui le protège des émanations. Les voies d’accès ne permettent pas une évacuation rapide.